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Chroniques du Gard #11

Un oiseau posé sur le bord d'une petite cascade sur un cours d'eau. Un arbre sur la gauche. Au-dessus de l'eau, des brumes de vapeurs. L'eau au premier plan semble sans mouvement, tandis qu'après la cascade le cours d'eau se transforme en torrent. Sur la droite le numéro de la chronique précédé d'un dièse.

Ce lundi matin, la mer est déjà autour de 20°C. Le vent souffle légèrement et nous avons quitté une fine pluie gardoise pour un timide soleil héraultais. Ce sera un premier bain de l’année pour ma compagne.


Ce mardi, sur la route de Ganges, je m’arrête quelques minutes à La Cadière-et-Cambo. Le petit village se situe sur une ouverture (les gorges de l’Argentesse) qui permet de s’enfoncer dans le magnifique massif qui suit la faille des Cévennes (dans une ligne sud-ouest / nord-ouest).


Beau ciel bleu pour ma sortie du mercredi. Ce footing s’est fait dans la vallée, puis sur la colline (du bois épais) qui fait face au massif de Coutach. C’est la deuxième couleuvre de Montpellier croisée cette semaine. La veille, par ma compagne, dans notre jardin ; et ce matin donc, beau spécimen, qui se prélassait au soleil sur un petit pierrier. Quelques dizaines de mètres plus loin, c’est un petit lièvre qui remportait la course haut la main. Une sortie bien agréable.


Pause photo sur le vieux pont de Sauve ce jeudi matin. Les deux images sont prises respectivement en aval et en amont du pont. Après une petite pluie nocturne, le ciel semble bien parti pour se dégager.


Ce vendredi matin, le vent n’est pas encore levé. Le ciel est dégagé mais comme ces dernières semaines, l’instabilité météo règne, je ne ferai pas de pronostic sur le temps à venir. Le Vidourle est paisible et les oiseaux chantent, amenuisant les bruits de la circulation qui proviennent de la départementale qui passe à quelques centaines de mètres.


J’ai provisoirement quitté le monde de la fiction. Après avoir posé La Realidad, de Neige Sinno, dont vous trouverez ma note de lecture par ici sur BookWyrm, j’ai commencé Au ras du sol de Dror Mishani, un journal – sur commande d’un hebdomadaire suisse – dont les premières pages commencent lorsque l’auteur de romans policiers israélien apprend la tuerie du 7 octobre. C’est un ouvrage que je recommande vivement pour (essayer de) comprendre le monde israélien, de l’intérieur, mais avec un regard critique et humaniste.

En parallèle, je poursuis la lecture – plus sporadique – du non moins instructif Manifeste d’une femme trans et autres textes de Julia Serano.

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