Il y a quelques semaines, je vous contais nos aventures d’ornithologues en herbe, à la recherche du Grand-Duc dans notre massif préféré.
Chaque mercredi, en fin de journée, nous marchons quarante-cinq minutes pour nous rendre sur notre site d’observation, face à une très belle cascade de karst. Et plusieurs semaines durant nous rentrions bredouilles.
En ce début janvier 2024, la température est anormalement élevée. Nos sorties du mercredi soir pourraient, météorologiquement parlant, avoir lieu lors d’un printemps bien avancé. Merles, rouges-gorges, pigeons ramiers et mésanges chantent et bruissent dans la végétation du ravin.
Lors de notre deuxième sortie du mois, mi-janvier, nous avons enfin entendu notre cher Grand Duc. Puis, quelques minutes plus tard, ce fut au tour d’une gente dame de répondre à ses appels !
Mais c’est surtout le dernier jour du mois, une semaine plus tard, que nous eûmes la chance de voir se poser notre cher ami.
Ce 31 janvier, vers 18h, ce fut d’abord la demoiselle qui émit les premiers cris. Face à nous, vint ensuite se poser le mâle. Et la communication débuta entre les deux avec entrain.
La photo-souvenir ci-dessus est de piètre qualité, mais elle représente beaucoup pour nous puisque c’est la première fois que nous avons pu l’observer dans d’aussi bonnes conditions.
Nous avions déjà entendu le Grand-Duc sur ce site, mais c’est la première année où nous constatons la présence d’un couple. Le rapport a été remonté pour que nos amis de l’association C.O.Gard (Centre Ornithologique du Gard) puissent les compter dans leur référencement annuel.