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Chroniques du Gard #20

Un oiseau posé sur le bord d'une petite cascade sur un cours d'eau. Un arbre sur la gauche. Au-dessus de l'eau, des brumes de vapeurs. L'eau au premier plan semble sans mouvement, tandis qu'après la cascade le cours d'eau se transforme en torrent. Sur la droite le numéro de la chronique précédé d'un dièse.

Méditerranée fortement agitée samedi dernier. Une pluie fine accompagne notre baignade. J’ai nagé peu de temps, la pratique rendue trop difficile par le ressac. Le drapeau est vert, les baigneurs rares ; il est fort probable que les secouristes trouvent la matinée très longue.

Ce même jour, nous visitâmes deux excellentes expositions sur Montpellier. Nous nous rendions sans trop d’empressement à la première, au Carré Sainte-Anne (église désacralisée), pour voir l’œuvre collaborative proposée par l’artiste JR, Adventice, mais je dois avouer que nous fûmes emballés par l’installation. Si vous passez dans le coin, vous avez jusqu’au 7 décembre 2025 pour voir le travail en progrès (avec participation du public).

Nous nous rendîmes ensuite à la Panacée (du MO.CO.) pour découvrir La cinquième essence, une monographie de Jean-Marie Appriou. Et là encore nous ressortîmes enchantés. L’exposition est visible jusqu’au 28 septembre 2025.


Ce lundi matin, après de belles ondées nocturnes qui prirent fin quelques dizaines de minutes avant mon départ. Il fait bon rouler dans les flaques d’eau sur les rives du Vidourle. Le fleuve n’a guère profité des pluies de cette nuit, cette dernière ayant été bien moins orageuse que ce qui était prévu.


Ce mardi matin, il faisait moins de 17°C. Petite chair de poule bien agréable sur les premiers kilomètres à vélo. L’industrie du sport à deux roues prend ses aises aujourd’hui et la principale route du coin ferme plusieurs heures, isolant et coupant même en deux notre petite ville.


Mercredi matin, dans une agréable fraîcheur matinale, je partais dans les vignes pour ma sortie mensuelle de fractionnés. En rentrant, j’ai observé un vol de sept ou huit loriots d’Europe. De leurs tailles, j’en déduis qu’ils étaient assez jeunes.


Photo prise depuis le bord de la voie verte ce jeudi matin. Cette vue sur le massif de Coutach n’est pas des plus désagréables. Je regrette de ne pas avoir eu l’occasion de prendre ces trains qui sillonnaient encore la région il y a une soixantaine d’années. La voie verte sur laquelle je circule était une voie ferrée qui a fonctionné jusqu’à la fin des années 80 (pour le fret uniquement depuis 1969). Vous trouverez quelques articles à ce sujet en suivant ce lien.


Légère tramontane ce vendredi matin. Nous sommes loin des températures caniculaires que nous éprouvions il y a quelques semaines. Non loin du village de Sauve, le Vidourle se fait petit dans son lit.

J’ai fini ma lecture du Paysan de Paris, de Louis Aragon. Ma note de lecture de ce (difficile) roman surréaliste est ici sur BookWyrm. Ce livre refermé, j’ai commencé la lecture du surprenant – mais comment se fait-il qu’il soit si peu connu du grand public ? – Manuscrit trouvé à Saragosse, de Jan Potocki.

En parallèle, j’ai entamé la lecture du célèbre Eichmann à Jérusalem, de Hannah Arendt. Cette idée de lecture a deux origines : le livre est cité par Manon Garcia dans Vivre avec les hommes (que j’ai terminé la semaine passée); et, surtout, le fait d’entendre fréquemment parler de « banalité du mal », avec l’impression que tout un chacun s’accapare librement l’expression.

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