Chroniques du Gard #25

Je suis plutôt hermétique au travail de Pierre Soulages (1919-2022) mais ma compagne me poussait à aller voir l’exposition temporaire montpelliéraine au musée Fabre. La gratuité liée aux Journées du Patrimoine a fini de me convaincre. Samedi dernier, nous avons donc été visiter « Pierre Soulages. La rencontre » (jusqu’au 4 janvier 2026).

L’exposition retrace la vie de l’artiste et donc s’intéresse à ses rencontres, mais aussi à ses influences artistiques. C’est ainsi l’occasion de découvrir de très belles œuvres d’artistes tels que Max Ernst (1891-1976) :

Photo d'un tableau sombre représentant une mer agitée sous un ciel obscur. Dans la partie inférieure, des reflets bleus et rouges apparaissent sur les vagues. Un grand cercle partiellement tracé en blanc encadre la zone centrale de la composition.
Marine sombre (1926), peinture de Max ERNST.
Propriété du Musée d’Art Moderne et Contemporain de Strasbourg sur le site duquel j’ai emprunté le visuel.

N’hésitez pas à cliquer sur les reproductions ici présentes pour davantage d’informations.

Un clic sur les tableaux ici présents ouvrira des onglets qui vous permettront d’en savoir plus et, surtout, d’avoir accès aux images originales que je me permets d’afficher ici-même.


Mais aussi du peintre et graveur chinois Zao Wou-Ki (1920-2013), qui fut un ami de Pierre Soulages. Ce dernier, fasciné par l’art et la pensée orientale, voyagera d’ailleurs au Japon en sa compagnie :

Photographie d'un tableau abstrait dominé par des tons beiges, ocres et brun clair. La partie supérieure est recouverte d’un aplat brun doré, tandis que la partie inférieure mélange des nuances plus claires allant jusqu’au blanc cassé. Vers le centre, une zone plus dense présente des éclaboussures, des traces et des lignes sombres évoquant un mouvement ou une matière en dispersion.
29.03.65 (1965), de Zao Wou-Ki. Huile sur toile, 73 x 59 cm.
Dépôt du musée du Louvre au musée Fabre. Photographie Frédéric Jaulmes – © Adagp, Paris, 2025

Ou encore cette œuvre méconnue (du moins, que moi je ne connaissais pas) de Vincent Van Gogh (1853-1890).

Photo d'une peinture. Un paysage peint dans des tons verts, bruns et orangés. À l’arrière-plan, un soleil orangé est visible près de l’horizon, entouré de hautes silhouettes d’arbres élancés. La végétation est dense à la ligne d’horizon, tandis qu’au centre un cours d’eau reflète la lumière du ciel, créant une bande claire qui traverse la composition. Les coups de pinceau sont visibles et donnent une texture épaisse à l’ensemble.
Paysage au coucher du soleil (1885), de Vincent Van Gogh. Huile sur toile montée sur carton.
Collection du musée Thyssen-Bornemisza. Photographie en provenance de Wikimedia.

Mais ce fut aussi l’occasion de contempler, dans la même salle que le Van Gogh – consacrée à la thématique Du clair-obscur au noir lumière –, un tableau de Pierre Soulages que j’ai beaucoup apprécié (comme quoi !) :

Photo d'un tableau abstrait aux formes géométriques angulaires et superposées, dominé par des tons noirs et des touches de brun doré, évoquant un contraste saisissant entre lumière et obscurité.
Peinture 162 x 114 cm, 27 août 1958 de Pierre Soulages.
Image du ©Musée Soulages, Rodez (photographe non cité sur le site du musée).

C’est ainsi que je clos ce court chapitre concernant la visite de cette exposition temporaire, recommandant à celles et ceux qui en auraient l’occasion de visiter celle-ci, et ce même s’ils n’éprouveraient aucun intérêt pour l’artiste.


Ce lundi matin, le Vidourle ne semble pas avoir bu les belles averses orageuses qui se succédèrent en journée et soirée d’hier, dimanche (premier jour de l’automne calendaire). Mais rien à voir avec ce que le ciel déversait plus à l’est.

J’ai croisé deux chevreuils non loin de la voie verte. L’un d’eux m’a repéré et m’observait jusqu’à ce que deux marcheuses qui s’approchaient en discutant provoquèrent leur fuite. Ils m’avaient repéré, mais je crois que c’est la voix humaine qui les a effrayés.


Ce mardi matin, Coutach s’était paré d’or. Un oiseau qui volait m’a semblé être une raie manta flottant dans la lumière matinale.


Ce jeudi matin, le petit pull n’est pas de trop pour ma sortie à vélo. Le ciel est bleu, il n’y a pas encore de vent, bien que la tramontane soit annoncée plus tard dans la journée.


Ce vendredi matin, la température est descendue sous la barre des 7°C. Sans gant, à vélo, les mains commencent à piquer.

J’ai terminé ma lecture de Près de la mer, du prix Nobel tanzanien Abdulrazak Gurnah. Ma petite note de lecture est accessible ici, sur mon instance francophone.
Dans le cadre d’une opération Masse Critique de Babelio, j’ai reçu Salamalecs, de Antonythasan Jesuthasan (aux excellentes éditions Zulma). Ce sera donc ma prochaine lecture.
En parallèle, je continue très tranquillement ma lecture des récits de Voyages de Jan Potocki, mais aussi des Souvenirs du bagne, d’Auguste Courtois.

Réactions du Fediverse

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.