Chroniques du Gard #32

Étrange de se lever mi-novembre et de constater qu’il fait 17°C au petit matin. Ça aura été le cas ces samedi et dimanche de la semaine passée.
Le vent marin soufflait assez fort, avec son lot de sable – de la boue coulait du ciel lorsqu’il pleuvait – et nous constatâmes la même température lorsque nous allions sur Montpellier. La piscine fermée, nous fîmes un tour sur les berges du Lez et rejoignîmes le bassin Jacques Cœur, où nous n’avions pas été depuis pas mal de temps. Le ciel s’était dégagé et, bien que l’endroit soit très sympa, il est assez triste de constater que tous ces nouveaux quartiers se ressemblent, quelle que soit la ville. Nous aurions pu être du côté de Confluence, à Lyon, que nous n’aurions pas été dépaysés.


Ce lundi matin, le ciel est bien dégagé et la température a légèrement baissé. Quelques aigrettes se sont regroupées dans le lit du Vidourle, dont les berges sont désormais entièrement parées des couleurs automnales.


Un peu friquet ce mardi matin. Les gants sont bienvenus. Le froid va souvent de pair avec cette belle lumière matinale qui précède le levé du soleil.


Première gelée de cette fin d’année – et pas des moindres – ce mercredi matin. Je suis parti courir avec une température de quasi -2°C. J’en ai profité pour me réchauffer avec une belle grimpette dans le massif.


Ce jeudi matin, il fait doux et je prends, comme toujours, un grand plaisir à me baigner dans cette lumière matinale, prémisse du soleil levant. Hormis ces cher·ère·s kinés qui s’entraînent tôt le matin sur la voie verte, je ne croise plus personne lors de ma boucle matinale.


Ce vendredi matin, la température avoisine les 0°C. J’ai remarqué qu’à cette période, au petit matin, les canards se réunissent – pour la nuit ? – sur les berges du fleuve. Hier, ils étaient surpris que je les contourne à vélo alors qu’ils étaient regroupés sur le chemin qui longe le Vidourle.

Après avoir terminé La mélancolie de la résistance, du récent Prix Nobel de Littérature László Krasznahorkai (ma note de lecture est ici sur BookWyrm), j’ai commencé l’incroyable (Un) livre de martyrs américains, de la talentueuse écrivaine Joyce Carol Oates.
En parallèle, à un rythme moins soutenu, et dans un registre fort différent, je continue également ma lecture de White, de Bret Easton Ellis.

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