Il me semble que ce que l’on nomme couramment « street photography » (la photo de rue) est l’un des volets les plus difficiles de la photographie.
J’éprouve une forte attirance pour celle-ci mais j’ai encore beaucoup de mal à la pratiquer. La raison de cette réticence vient probablement du fait que tout un chacun diffuse désormais ses travaux sur internet.
J’aime à penser que je ne fais aucun tord à mes « sujets » : d’une part parce que je fais souvent en sorte qu’ils ne soient pas reconnaissables (au post-traitement notamment), d’autre part parce que je mets un point d’honneur à ce que la photo soit toujours « bienveillante ».
Une fois prise et diffusée, la photo est un objet indépendant et vivant, mais il me semble que si évidemment le spectateur la contemple à travers le prisme de sa propre sensibilité, l’intention première du photographe transparaît toujours dans l’image.
Ces photos sont également disponibles via un album Piwigo.