Chroniques du Gard #6 (et d’ailleurs)

Ça pourrait paraitre coutumier, je commence une fois encore petite chronique par une photo prise dans l’Hérault. Samedi dernier, la traversée de la petite réserve naturelle du Lez – à Montpellier – a été fort agréable. C’est par ici que nous avons rejoint le centre-ville à pied. Ces quelques kilomètres en bord du Lez font oublier la proximité de la métropole. Mes photos de ce samedi sont par ici.

J’en profite pour faire part de ma récente découverte au sujet du petit fleuve héraultais : le Rhône pourrait désormais être considéré comme un affluent du Lez. Je m’explique : depuis 1994, on injecte (en plusieurs points) de l’eau du Rhône dans le Lez en période d’étiage pour pallier aux prélèvements massifs d’eau pour les besoins de la ville de Montpellier et des communes voisines. Il est à noter que cet apport en eau (non traitée) pourrait être source de pollution. Je vous invite à consulter la section concernée (dont la note 5 à l’heure où j’écris cette chronique) de la page Wikipédia du fleuve.


Dimanche dernier, encore dans l’Hérault. Je ne peux résister au plaisir de m’arrêter en bord de route pour prendre ce cliché de l’Hortus et du Pic Saint-Loup.


Ce lundi matin, la température avoisine les 6°/7°C. Je ne croise guère de monde, ni sur la voie verte, ni sur les rives du Vidourle. Seule une femme court tranquillement dans cette douce luminosité matinale. L’Aigrette posée dans le lit du fleuve ne semble guère troublée par notre passage.


Ce mardi, j’ai pédalé dans un léger brouillard qui humidifiait considérablement l’atmosphère. Petit matin encore frais (6°C), mais nous devrions avoisiner les 18°C ou 19°C cet après-midi.


En écoutant la Dernière (du 16 mars), j’ai été bouleversé par cette chronique (ce témoignage) de la rappeuse, slameuse et écrivaine Treize, que je partage ci-dessous (exceptionnellement via YouTube). J’avertis que cette intervention pourrait être trop éprouvante pour certain·e·s en ce qu’elle concerne les violences – notamment sexuelles – en « milieu psychiatrique ».
Celles et ceux qui se refusent à utiliser la plateforme vidéo peuvent écouter la chronique via le podcast audio de l’émission (à 1h10).

"La dernière" - L'intégrale du 16 mars avec Maëva Musso

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Sortie footing intense et sous un épais brouillard. La pluie est tombée, mais peu de temps et sous une forme proche du crachin.
Quelques noms de lieux du massif par lesquels je suis passé ce mercredi matin :

  • Point de départ (90 m d’altitude)
  • Passage par la Moutette (444m)
  • Redescente vers la citerne, une réserve d’eau destinée aux pompiers (315m)
  • Les Trois Termes (332m). Sans « h », le lieu marque le point d’intersections de trois communes.
  • Chemin de la Vache Morte (entre 248m et 370m)
  • Sur les hauteurs de Vallaguière (une belle reculée karstique) que le brouillard rendait invisible,
  • À nouveau la Moutette (444m) pour descendre à nouveau dans la plaine.

Retour du soleil ce jeudi matin. Le ciel d’un beau bleu et l’absence de vent sont annonciateurs d’une belle journée. Je prends ce cliché depuis le passage à gué qui permet de traverser le Vidourle.

Ce vendredi, je quitte le village dans une brume dont les fines gouttelettes donnent la sensation d’un brumisateur. Parfois la vue se perd dans le brouillard, à d’autres endroits le ciel bleu pointe hardiment au-dessus du massif de Coutach.


Déjà vendredi, c’est donc . J’ai terminé Les Vagues (traduit de l’anglais par Marguerite Yourcenar), de Virginia Woolf. Une lecture dont j’ai fait une petite note (enthousiaste) sur BookWyrm. Dans un registre bien différent, j’ai commencé la lecture de La Vallée des fleurs (traduction du danois par Inès Jorgensen), de la groenlandaise Niviaq Korneliussen, qui s’attèle à mettre en mots la souffrance et le désarroi provoqués par le suicide, véritable fléau dans la population du Groenland.

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