Chroniques du Gard #7

Dimanche dernier, nous enfilâmes k-wai et frusques pour sortir prendre l’air. Crachin, puis pluie légère nous accompagnèrent tout de long pour cette courte promenade dominicale.


Lundi. Petit matin pluvieux. Je ne renonce pas et enfourche mon vélo. Je remarque à quel point les verts sont nombreux, selon les essences d’arbres, et le temps maussade semble leurs donner plus de force encore.


Ce mardi matin, j’ai échappé à la pluie. Je ne peux détourner les yeux du massif de Coutach, qui, plongé dans les nuages, révèle toutes ces nuances de verts. Non loin du Vidourle, au pied du massif, des jardins potagers profitent de la terre millénairement enrichie par les crues du fleuve.


Ce mercredi matin, le temps s’est amélioré, et même si je suis parti courir dans la brume, le ciel s’est rapidement dégagé. La pluie devrait être de retour en fin d’après-midi. Boucle d’une quinzaine de kilomètres dans la plaine. Au retour, je suis passé au-dessus de la future voie verte. L’ancienne voie de chemin de fer nécessitera quelques aménagements, dont la sécurisation de ces tranchées que les ouvriers du rail avaient creusées à la fin du XIXe siècle. Et ce matin, justement, une équipe était affairée à sécuriser le site.


Le ciel est (enfin) dégagé ce jeudi matin. La tramontane souffle déjà, mais modérément. Cette journée s’annonce fort venteuse, ce qui est idéal pour faire sécher le linge en extérieur (enfin) 🙂


Une émission de Mediapart (en accès libre) que je conseille vivement. Un débat sur la gauche, l’antisémitisme et son instrumentalisation dans un cadre serein, propice aux échanges, avec des invités dont les arguments sont souvent pertinents. Y sont invité·e·s l’illustratrice Blanche Sabbah, le journaliste Sylvain Cypel, et la romancière Valérie Zenatti.

« Nous, Français, juifs, de gauche »

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Couverture de livre. La Vallée des fleurs, de Niviaq Korneliussen. Titre jaune sur fond noir et blanc. Une personne adossée à un mur avec, posé sur les genoux, ce qui ressemble à une grosse plante verte.

Ce , je referme La vallée des fleurs, de l’écrivaine inuite groenlandaise Niviaq Korneliussen. Âmes sensibles, le suicide est omniprésent dans ce livre. Le Groenland connaît le plus fort taux de suicide mondial. C’est un livre assez poignant dont la thématique vient relever le style un peu trop économe à mon goût. J’ai peu à peu été happé par la charge émotionnelle fort justement décrite par l’autrice. J’ai posté ma petite note de lecture sur BookWyrm.

En parallèle, je continue ma lecture, à un rythme décousu, Le Voyage de Bougainville autour du monde. Chapitre après chapitre, je continue mon voyage, à la fois dans l’espace, mais aussi dans le temps, tant nous sommes éloignés de ces extraordinaires périples dont nous peinons à imaginer les difficultés.


Balade imprévue mais fort sympathique en bord du Lez (à Montpellier), ce vendredi matin. Un temps superbe où nous tombions rapidement les vestes pour finir en tee-shirt. Le repas a été pris en terrasse, bondée de citadins et touristes heureux de retrouver le soleil, sous la protection salutaire de crème solaire.


Et ce samedi matin, au moment où j’écris ces dernières lignes, la pluie fait à nouveau des claquettes sur le toit de la maison. Je regarde le communiqué du BRGM sur l’état des nappes phréatiques et constate que celui-ci, nous concernant, est d’un niveau « modérément haut », en hausse, ce qui est pour ici assez exceptionnel.
Je termine en vous souhaitant une agréable semaine.

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