La Jasserie est un incontournable du Pilat. Le lieu est riche d’histoires, et l’auberge – anciennement « La Grange » – se trouve au pied du point culminant du massif montagneux, le Crêt de la Perdrix (1432 m).
Il est possible de s’y restaurer (plats à base de viande essentiellement, pas de poisson mais une excellente Quenelle assortie de champignons pour les végétariens), les lieux sont également un bon point de départ pour les chemins de randonnées qui sillonnent le site, notamment le GR7.
À quelques pas de l’auberge elle-même se trouve la fontaine de Pilate. Celle-ci matérialise la source du Gier, une rivière qui se jette dans le Rhône.
Un site riche en Histoire
Il semble que lors de son séjour en 1769, Jean-Jacques Rousseau n’y trouva pas le gîte à son goût, et c’est un euphémisme.
« Nous avons trouvé sur la montagne un très mauvais gîte. Pour lit du foin ressuant et tout mouillé, hors un matelas rembourré de puces »
Extrait d’un article du Progrès en date du 29 août 2019 : « Il y a 250 ans, le voyage raté de Rousseau dans le Pilat ».
Le site de la Jasserie, déjà touristique au début du siècle dernier, aurait accueilli l’un des premiers remonte-pentes motorisés de France 1. Je vous propose la traduction suivante d’un texte relatant cet épisode :
« Les activités de sports d’hiver à La Jasserie du Mont Pilat, un petit village situé à côté du Crêt de la Perdrix, dont le sommet culmine à 1432 m dans les montagnes du Pilat (Mont Pilat), ont commencé dès 1911. A la fin des années 1920, Eugène et Jean Masson ont entrepris la construction d’un petit téléski et du premier tremplin en bois sur la prairie « La Cuvette ». Un nouveau tremplin de saut à ski avec une structure en bois a été installé en 1933. La structure métallique existe encore aujourd’hui. »
Source : Le Tremplin de la Jasserie
Plus tard, toujours au siècle dernier, c’est un événement bien tragique qui fit la publicité des lieux. Non loin de là, dans le massif, un avion américain – un Douglas C-47 Skytrain – s’écrasait par mauvais temps en novembre 1944, provoquant la mort de ses vingts passager⋅ère⋅s.2
Un hiver particulièrement doux
Notre dernière promenade dans le massif, début 2024, s’est faite dans un paysage sans neige, une journée particulièrement douce pour un mois de janvier. Vous trouverez plus bas quelques photos du massif. Depuis les crêtes (« de la Perdrix » et « de la Chèvre » notamment), la vue sur les Alpes est époustouflante. Un modeste objectif de 300 mm suffit déjà à révéler quelques beaux détails du Mont-Blanc.
Et maintenant, place aux images
Les photos ci-dessous sont extraites d’un album Piwigo depuis lequel il est possible de les télécharger (licence CC BY-NC-ND).