Chroniques du Gard #2 : un mi-mars bien humide

Ce samedi s’annonçait pluvieux, mais le temps nous épargna la pluie. Le vent soufflait fort ici sur cette plage héraultaise. La Méditerranée, houleuse, attire quelques marcheuses et marcheurs venus profiter de la plage. Quelques enfants vont nu pieds dans l’eau, heureux de quitter leur intérieur.


Les vies n’ont pas de sens en fait, elles vont et viennent souvent comme des tsunamis, avec le même fracas, et elles drainent des débris qui croupissent dans ta tête comme autant de reliques, qui te semblent des trésors et ne tiennent pas la position. Quelle nécropole de sensations !… ces battements de cœur dont il ne reste rien… ces sourires attestés par une simple ride… à quoi servent ces gens que l’on rencontre, et qui passent, et qui passent, et s’effacent ?… et pourquoi oublier ceux qu’il serait agréable de ne pas oublier, ces êtres de cœur à votre image, et qui s’éloignent de vous… zombis fugaces, comment vous accorer ?

Texaco, de Patrick Chamoiseau

Je suis tombé amoureux du style de Patrick Chamoiseau. Ma lecture en cours, Texaco, est une délicieuse alliance entre le roman, l’histoire de la Martinique et une verve poétique envoûtante.


Ce dimanche pluvieux, je me penche sur le site HydroPortail pour extraire quelques données concernant la pluie qui nous arrose depuis le début de l’année. Bien évidemment, il fallait s’attendre à une forte hausse de la pluviométrie au regard des années passées. Les chiffres parlent d’eux-mêmes.

  • 2020 (période 1 janvier au 9 mars inclus) : 91 mm
  • 2021 (période 1 janvier au 9 mars inclus) : 105 mm
  • 2022 (période 1 janvier au 9 mars inclus) : 37 mm
  • 2023 (période 1 janvier au 9 mars inclus) : 72 mm
  • 2024 (période 1 janvier au 9 mars inclus) : 195 mm
  • 2025 (période 1 janvier au 9 mars inclus) : 373 mm

Pour conclure, en 2023, il a fallu attendre mi-septembre pour atteindre le cumul qu’on a déjà atteint en ce début mars 2025.


Ce lundi matin, après une bonne trentaine de millimètres d’eau tombée, la veille, du ciel, le Vidourle charrie vaillamment une bonne quantité de boue.


Ce mardi matin, le fleuve s’est encore plus enorgueilli de la pluie tombée ces dernières 24 heures. L’eau ruisselle de partout, des sentes deviennent ruisseaux, les pédales du vélo lèchent la surface des flaques. Il me faut ralentir mais éviter de me trouver à devoir poser le pied à terre dans l’eau.


Incursion (passagère) du soleil dans une semaine à la météo bien pluvieuse (encore 75mm ces dernières 48h). Ce mercredi, le footing se fera dans un Coutach où l’eau ruisselle et vient se fortifier dans la multitude de rus qui parsèment le massif.


Le Vidourle, toujours en forme, charrie toutefois bien moins de boue ce jeudi matin. Une journée mitigée s’annonce et il est risqué – ce jour encore – d’étendre le linge dehors 🙂


Ce vendredi, le niveau du fleuve a légèrement baissé. L’eau de ses rives continue de s’y déverser allégrement. Ici, la photo est prise quelques centimètres au-dessus d’une eau canalisée par quelques aménagements humains.

La semaine aura été bien humide, le temps mitigé. Il est tombé 75 mm d’eau depuis lundi, mais la fin de semaine est annoncée moins pluvieuse.

Je vous laisse en écoutant cet album que je découvre via les nouveautés proposées par Qobuz.

2 commentaires

  1. Mon francais est terrible mai vos photos sont magnifique! J’aime les colours et la river rapide, voux captez le mouvement. J’ai vecu a les Rocky Mountains, et la river y est sembable. Ca me manque. Pardonnez-moi si je l’ai mal ecrit. Je n’ai pas les lettres francaises.

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