
Samedi dernier, lendemain de tempête. La plage héraultaise était réduite à peau de chagrin et des monceaux de bois parsemaient ce qui reste de sable. Nombre de ganivelles sont endommagées et certains passages sont désormais difficiles d’accès, tant la mer a rongé les dunes. Le vent souffle encore fort, mais la mer, sublime, donne le sourire à celles et ceux qui marchent sur son rivage.
J’ai publié quelques photos ici, dans ma photothèque.

Une matinée pluvieuse qui m’incite à décaler mon trajet à vélo ce mardi matin. J’aurai quelques gouttes, mais rien de désagréable.

Ce matin, mardi, j’ai pris le guidon plus tôt qu’à mon habitude. Le ciel annonce une belle journée et à la fraîcheur matinale succédera une température printanière. Le massif de Coutach resplendit dans la lumière du soleil levant.
Je découvre en cette fin de journée une émission que je ne connaissais pas sur la radio montpelliéraine Divergence FM. J’étais en train de préparer le repas quand son sujet m’a fait tendre l’oreille. Une visite du musée d’Arts Brut et Singulier de Montpellier – en compagnie de son directeur, Patrick Michel – que nous avons justement visité il y a quelques semaines.
J’aime beaucoup ce type d’œuvres radiophoniques dont la simplicité du concept me replonge dans mes nuits insomniaques de jeunesse, lorsque j’écoutais les nocturnes de France Culture. « Grammaire Fantômes » est proposée par l’artiste plasticienne et musicienne Nadia Lichtig.


Pas de massif de Coutach ce mercredi matin. La sortie course à pied, consacrée à des fractionnés1 – j’essaie de m’y tenir une fois par mois – se fera donc sur terrain quasi plat, dans la plaine. Le soleil est au rendez-vous, ainsi qu’une petite tramontane qui devrait souffler toute la journée.
Ce mercredi soir, je refermai Place d’Âme, un livre de Sara Schneider que j’ai reçu en participant à un événement « Masse Critique » de Babelio : un ouvrage reçu en échange de la publication d’une petite critique. C’est mon premier récit fantastique (à moins d’un oubli de ma part) et j’avoue n’avoir pas trop accroché, bien que l’autrice ait trouvé un procédé narratif assez original et que j’ai beaucoup appris de l’histoire jurassienne (du côté suisse). Même plus jeune, je n’ai jamais été attiré par ces univers à base de spectres et de fantômes. Mais je suis content de m’y être essayé.

Ce jeudi matin le ciel est dégagé et le vent reste discret. Je pose le vélo contre le garde-corps du vieux pont de Sauve pour capturer une image du village sous cette belle lumière matinale.

Ce matin, la température avoisine les 4°C. La tramontane – assez forte – est annoncée pour cet après-midi de vendredi mais, pour l’heure, nulle brise n’est levée. Je passe sans ralentir devant une petite aigrette qui pêche dans le Vidourle. Je ne m’arrête pas parce que je sais que si je tente d’en saisir l’image, elle s’envolerait pour se poser un peu plus loin. En bord du sentier, quelques canards fulminent à mon passage mais ne prennent pas la poudre d’escampette.
C’est jour de #VendrediLecture. J’ai commencé la lecture des Vagues, de Virginia Woolf. Comment décrire ce premier chapitre… une bouffée d’air frais au petit matin ! Le soleil s’apprête à se lever sur l’océan et Virginia transforme merveilleusement ce paysage en Littérature. L’entrée dans la suite du texte est un peu ardue mais la beauté du style nous porte sans le moindre effort.
- Alors pour celles et ceux qui ignorent tout des fractionnés : c’est une sortie qui commence par un petit échauffement de 20 minutes après lequel on enchaîne des séries (12 pour cette séance) d’accélération (ici pendant 30 secondes) puis de période de course lente (de 30 secondes). On termine par une course tranquille de minimum 10 minutes. ↩︎