Chroniques du Gard #10 : le printemps, enfin !

Samedi dernier s’ouvrait la 25ème édition des Boutographies à Montpellier. Vous avez jusqu’au 1er juin pour y voir, sur plusieurs sites, les œuvres sélectionnées pour le festival. J’ai l’impression que la photo « pure » passe au second plan dans cette édition, au profit d’un travail plus hybride. Pour exemple ce travail de Rima Samman – en sélection officielle – où l’artiste a rassemblé et colorié images d’Épinal et photos de presse du Liban.

Celles et ceux qui préfère la photo dans un plus simple appareil, vous pouvez aller voir le travail de Vanessa Chambard à l’Orangerie du jardin des plantes (du mardi au dimanche de 12:00 à 18:00).


Dimanche dernier, fin de journée : déluge. Je crois ne m’être jamais retrouvé sur la route dans de telles conditions (localement jusqu’à 100mm en quelques heures). Le lendemain, je trouvais sur internet des vidéos de la route par laquelle je suis passé, sans doute à quelques minutes d’intervalles de la personne qui filme (assez imprudemment).


Lendemain de déluge. Ce lundi matin, le ciel est bleu et les murs de la maison fument au soleil. Lors de mon circuit à vélo, je me rends compte qu’ici il n’est pas tant tombé d’eau au regard de mon trajet d’hier.


Ce mardi matin, sur les rives du Vidourle, les oiseaux chantaient le retour du soleil. En voici une petite minutes :

L’application Merlin Bird a identifié fauvette·s à tête noire, loriot·s d’Europe, pinson·s des arbres, rouge·s-gorge et étourneau·s.


Quel régal de courir sous ce ciel bleu ce mercredi matin. Le soleil commence à taper fort et, même si je suis parti de bonne heure, je me suis enduit le visage de crème solaire. J’ai emprunté un chemin qui mène à l’un des mazets du massif (ceux que je connais sont tous les deux nommés Mazet de Garde). Chacun d’eux est pourvu d’un puits. L’état du Mazet de Sauve est pitoyable (détritus, matelas pourrissant, dépôts sauvages incompréhensibles vu l’isolement du site) et c’est bien dommage, parce que le petit abri ferait un lieu de bivouac fort sympathique. Il dispose même d’une cheminée en bon état pour faire un feu en toute sécurité.


La flore prend ses aises dans le lit du Vidourle. La lumière matinale de ce jeudi matin donne aux verts de la végétation une tonalité explosive.


La semaine (ouvrée) se termine en beauté. Il fait autour de 15°C ce vendredi matin, un faible vent du nord souffle depuis hier. Le ciel est bleu et c’est sans doute ce qui marquera le plus cette semaine printanière. La météo semble se stabiliser enfin.


J’ai terminé Le pays des autres de Leïla Slimani. Je n’ai pas du tout été conquis par ce roman, principalement en raison de son style, ce que je tente de comprendre dans ma petite note de lecture sur BookWyrm.

J’ai débuté la lecture de La Realidad, de l’autrice Neige Sinno. J’avais déjà lu d’elle – et beaucoup aimé – Triste Tigre.
En parallèle, je lis l’excellent Manifeste d’une femme trans et autres textes, de Julia Serano. Bien que son écriture remonte à quelques années maintenant, il permet de comprendre énormément sur les difficultés – le mot est faible – des personnes dont le genre ne correspond pas à celui assigné à leur naissance. C’est un livre que je conseille vivement, surtout à celles et ceux qui, comme moi, ne sont pas directement concernés et qui ont été nourris de mésinformations à travers le cinéma, les médias et le cissexisme1 ambiant.

Réactions du Fediverse
  1. « Le cissexisme ou cisgenrisme est un système d’oppression qui considère que toutes les personnes sont de leur genre assigné ou de considérer que les personnes trans sont inférieures aux personnes cis. » (cf. page Wikipédia).[1]. ↩︎

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