Chroniques du Gard #18

L’eau de la Méditerranée était rafraîchissante samedi dernier, bien plus que nous n’y attendions. Les secouristes l’ont mesuré à 25° C. Malheureusement, alors que nous circulions du côté de Montpellier dans l’après-midi, nous découvrions avec effroi la fumée d’un incendie qui a ravagé 400 hectares du magnifique massif de la Gardiole. Le point de départ du feu se situerait du côté d’une route que j’ai très souvent empruntée – et ce depuis mon enfance – entre Fabrègue et Vic-la-Gardiole.


Ce lundi matin, nous avions 18°C au thermomètre. Cela fait bien deux semaines que nous n’étions pas descendus sous la barre des 21 °C. Ici – en sortie de Sauve, dont nous apercevons quelques maisons sur la droite – le Vidourle peut se réduire à peau de chagrin (sa largeur ne dépasse pas les 3 mètres à certains endroits).


Ce mardi matin, le vent souffle fort et je ne peux que penser aux difficultés que cela va occasionner pour les pompiers qui, depuis hier, combattent un feu du côté de Narbonne. Le beau village de Bages est cerné par le feu.
Les températures sont fort agréables (19° C ce matin) et le vent permet d’aérer et de faire entrer la fraîcheur dans les maisons. Le Vidourle, dont le niveau baisse peu à peu, se couvre d’algues.


Ce mercredi matin, il faisait à peine 25°C à mon retour de footing, vers 10h. Le soleil est déjà agressif, mais la petite tramontane qui souffle depuis deux jours rafraîchit le corps.


Ce jeudi matin, le thermomètre est passé sous la barre des 17°C. Le trajet en vélo sur les rives du Vidourle se fit avec cette légère chair de poule qui fait douter des 35°C attendus cet après-midi. Belle amplitude thermique.


Une fin de semaine essentiellement faite d’attente… de longues attentes plus ou moins agréables. Ce fut plaisant lorsque je m’installais au deuxième étage de la médiathèque Émile Zola, à Montpellier, pour bouquiner au frais dans l’un des fauteuils qui font face aux baies vitrées.

Deux « chouettes » lectures terminées cette semaine. La bascule du souffle, de la prix Nobel Herta Müller, dont j’ai fait une petite note de lecture, assez élogieuse, sur mon instance BookWyrm. J’ai également refermé Proust, roman familial, de Laure Murat. Mon retour sur cette lecture est par ici.
Je change de registre (ça fait du bien au regard de ma seconde lecture en cours) en attaquant le roman de SF de Greg Egan, La cité des permutants. En parallèle, je me plonge dans l’horreur du procès Pélicot avec Vivre avec les hommes, de Manon Garcia.

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