Cela doit faire une trentaine d’années que l’Homme se préoccupe des tourbières. Auparavant, son seul intérêt se portait sur son utilisation comme combustible. Le reste du temps : au mieux il les ignorait, au pire (malheureusement) il tentait de les assécher (ou de les noyer).
Zone humide, la tourbière est aujourd’hui considérée comme un milieu écologique de grande valeur. Puits de carbone, régulatrice climatique (si l’on s’en tient à sa valeur « fonctionnelle »), la tourbière est un écosystème qui abrite des espèces uniques (tant au niveau de la faune que de la flore).
Le Parc régional du Pilat compte pas moins de 7 tourbières (dont 6 en état avancé). Une zone Natura 2000 délimite l’ensemble des lieux. Vous pouvez consulter également ici même la cartographie des différents sites.
La discrète Tourbière des Vernels (commune de Planfoy) aurait 6500 ans. Son épaisseur de tourbe atteint 1.2m.
La tourbière de Gimel a été aménagée pour que le public puisse la visiter sans l’endommager. Le site daterait de 8000 ans et son épaisseur en tourbe atteint quasiment 2 mètres.
Les photos sont également visibles directement dans un album Piwigo dédié.
Vous pouvez également visionner une petite vidéo (universcience.tv) tournée sur le site (attention, il semble que la vidéo ne soit plus disponible) à l’occasion d’une Journée internationale des zones humides.
Et pour finir vous pouvez consulter la fiche (pdf) ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique) de la tourbière de Gimel.
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