La Loire : une promenade de quelque mille kilomètres

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Un fleuve, des sources

Et pour commencer une petite « guerre de clochers » pour savoir où se situe la « véritable source » du fleuve : est-ce la « source géographique » ? la « source véritable » ? la « source authentique » ?

Ici en photo la source dite « véritable » (celle mentionnée sur les cartes IGN).

Ne nous attardons pas sur ces querelles : nous pouvons partir du principe que le cours d’eau prend sa (ses) source(s) au pied du Mont-Gerbier-de-Jonc, dans le département de l’Ardèche, à environ 1500 mètres d’altitude.

Ici, à peine plus bas, se sont rejoints les trois ruisseaux : la « source géographique », la « source véritable » et la « source authentique ».

Le voyage continue en Haute-Loire

Faisons un bon d’à peine 60 kilomètres à vol d’oiseau pour retrouver le fleuve sur la commune d’Aurec-sur-Loire (dans le département de la Haute-Loire).

Elle est ici est méconnaissable au regard de nos précédentes photos :

La Loire (le fleuve) dans la Loire (le département)

Montons légèrement au dessus de Saint-Étienne pour retrouver le cours d’eau à Montrond-les-Bains, dans le département de la Loire.

Ici le fleuve se nourrit des eaux de son affluent « la Coise » au niveau du Viaduc du Cerizet.

Continuons notre chemin au niveau du Lac de Villerest (qui correspond à la partie du fleuve qui s’étire en amont du barrage de Villerest).

Ici, au dessous de Roanne, le cours d’eau peut prendre des allures très différentes en fonction du niveau des eaux du barrage.

Dans notre cas, le niveau est extraordinairement bas et la Loire est à peine visible au pied du château de la Roche (sur lequel j’avais déjà écrit un article ) :

Passage dans le Maine-et-Loire

Par manque de photo (mais ça viendra un jour ou l’autre), je suis obligé de faire un bon (gigantesque) vers Saumur (350 km à vol d’oiseau), dans le département du Maine-et-Loire.

Plus loin, depuis la « route touristique » (D952) qui longe le fleuve entre Saumur et Angers :

La Loire ne traverse pas la ville d’Angers. C’est un de ses affluents, le Maine, qui traverse la ville pour rejoindre sa compagne au niveau de la commune de Bouchemaine.

A peine plus loin en aval nous retrouvons le cours d’eau au niveau de l’Île Béhuard.

Et pour finir son long périple en Loire-Atlantique

Manque de photo oblige, je fais un ultime bon vers Nantes pour ma dernière photo du fleuve.

Nous voici donc à la fin de ce voyage, à quelques encablures (60 km) de Saint-Nazaire, où la Loire retrouve l’océan. Le fleuve a quasiment parcouru 1000 kilomètres depuis notre point de départ, une bonne traversée de la France.

Toutes les photos ici présentes (et d’autres) sont également visibles et téléchargeables via mon instance Piwigo (suivez ce lien).