Loin du centre urbain, protégé du tumulte touristique, le quartier sétois de la Pointe Courte ne peut laisser indifférent.
Quartier pauvre de pêcheurs construit de manière anarchique (et plus que certainement illégale) sur les rives de l’étang de Thau, la Pointe Courte est comme la marque indélébile d’un passé qui ne veut s’estomper. Un après midi d’été on imagine bien les habitants faire la sieste à l’heure la plus chaude, tandis que d’autres, à l’abri du soleil, surveillent d’un œil plus ou moins attentif les gosses qui profite des eaux de l’étang. Le temps est comme figé.
Le quartier mythique de Sète est par la suite devenu le titre d’un film d’Agnès Varda. Celle-ci a immortalisé le quartier avec une distribution cinématographique parfaitement exprimée par sa fiche Wikipédia :
- Elle, c’est Silvia Monfort
- Lui, c’est Philippe Noiret
- et tous les autres : les Pointus », les pêcheurs et habitants de « La Pointe Courte »
Le quartier s’est sans doute enrichi, mais il a su garder un agréable parfum d’authenticité. Les habitants doivent donc jouer un peu le jeu pour les quelques touristes avertis qui viennent découvrir ce coin à l’écart des sentiers battus.
Les photos sont également disponibles dans un album Piwigo.
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