D’aucuns seront surpris de trouver ici une publication concernant une voie verte. Certains n’y trouveraient sans doute rien de captivant mais j’aime à trouver de l’intérêt dans les choses qui semblent ne pas mériter qu’on s’y attarde.
Les voies vertes croissent d’année en année parce que les collectivités territoriales semblent vouloir y investir. Celle sur laquelle je m’attarderai a justement grandi il y a peu. L’inauguration d’une section de quelque 8 km a eu lieu en cette fin de mois d’août 2020.
J’avais déjà emprunté la future section en vélo mais comme il s’agit d’une ancienne voie ferrée certaines parties étaient des plus désagréables (le ballast y étaient encore largement présent).
De Quissac à Sauve
La première section Quissac – Sauve avait été ouverte il y a quelques années déjà mais désormais il est possible de faire le trajet jusqu’à Saint-Hippolyte-du-Fort (en passant par la commune de Conqueyrac), soit au total 13 km en porte-à-porte (d’après mon GPS).
Bien que la première section (Quissac – Sauve) soit très pratique, elle a l’inconvénient de longer la route départementale tout de long.
De Sauve à Saint-Hippolyte-du-Fort
Une fois passé Sauve le tracé est beaucoup plus agréable parce que l’ancienne voie de chemin de fer s’éloigne des routes et s’enfonce en pleine nature.
La ligne de chemin de fer Nîmes – Sommière – Le Vigan a été fonctionnelle moins d’une centaine d’années. Les derniers trains (uniquement de la marchandise) ont circulé dans les années 80. Aujourd’hui on imagine facilement à quel point les travaux furent colossaux pour permettre les passage des machines.
Il y a bon nombre d’ouvrages sur quelques kilomètres à peine, des ponts de toutes tailles.
Un des nombreux ouvrages construits pour permettre le passage des trains. Pont enjambant le Crespenou (affluent du Vidourle).
Pour en savoir plus sur l’ancien réseau ferré une personne passionnée et méticuleuse détaille précisément sur son site, vestige après vestige, le cheminement de l’ancienne voie ferrée, et donc notamment la jonction Sauve – Saint-Hippolyte-du-Fort.
Se déplacer, oui, mais pas seulement.
Sur le trajet vous aurez l’occasion de découvrir quelques trésors. Pour vous donner l’envie d’aller plus loin dans ces découvertes :
Vous pourrez notamment quitter les sentiers battus pour vous rendre dans les gorges du Crespenou.
Ou alors de vous renseigner sur les vestiges de ce château :
Ou bien découvrir quelle est cette ouverture dans la roche ?
Je vous laisse avec ces quelques photos prises sur la voie verte entre Quissac et Saint-Hippolyte-du-Fort. Celles-ci sont également disponibles via un album Piwigo.
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Merci merci pour ce « reportage »
Super.. Cette tranchée vue du ciel est impressionnante… Bravo
super album
Merci pour la présentation 🙂
ça donne envie d’aller pédaler. Surtout qu’il y a beaucoup moins de danger que sur les routes.
Merci pour ce bel article et ces belles photos. Je suis Sauvaine et j’aime cette voie verte. Je la fais tous les jours en vélo, une vraie addiction !
De superbes photos avec les couleurs Cevennoles »
Un beau reportage pour une belle histoire patrimoniale
Chapeau pour cette description de la voie verte, avec un sacré travail de recherche pour sélectionner les photos.
Un très grand BRAVO à vous pour votre travail qui me permettra désormais de pédaler moins bête lorsque je l’emprunter aïs à nouveau 😊 C’est vraiment un plaisir que de traverser ce poumon vert (entre Sauve et St Hippolyte) ou règne le calme et où les minots sont en sécurité. Encore merci et vive l’évasion et la bicyclette 🚲
Cordialement.